Il faut voter pour la résistance.
Pas une voix pour les candidats du patronat et de la réaction !
Jean-Marie BROM et Martine KREMMEL dans la 1ère circonscription,
Christine KAÏDI et Jimmy BRUNET dans la 2ème,
Floriane DUPRÉ et Sébastien MAS dans la 3ème.
mercredi 24 mai 2017
Il veut étendre la Loi El Khomri, inverser la « hiérarchie des normes », c’est-à-dire faire que soient fixés au niveau de l’entreprise, les salaires, par exemple. Les salariés ne seraient plus protégés, ni par le code du travail, ni par les conventions collectives, comme c’est encore le cas actuellement malgré la loi El Khomri. Le plafonnement des indemnités de licenciement abandonné par la loi El Khomri, est réintroduit.
C’est ce que lui demande le patronat par la voix de Pierre Gattaz. Certes le dialogue est ouvert avec les syndicats, car il y est obligé par la loi. Mais la procédure des ordonnances est avec l’article 49-3 une des plus antidémocratiques de la Vème République : le parlement abandonne le pouvoir de faire la loi au gouvernement. Il n’aura plus qu’à ratifier ce que le gouvernement aura décidé.
M. Macron a besoin d’une majorité à l’Assemblée Nationale pour appliquer les projets du patronat. Après le code du travail, ce sont la Sécurité Sociale, les retraites, l’assurance chômage et les services publics qui sont menacés. Pourtant il n’est pas certain d’avoir une majorité, car 7 millions d’électeurs ont voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour des présidentielles, 16 millions se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul au second tour, sans compter les électeurs qui n’ont voté pour lui que par peur du Front National.
Voter pour les candidats de Macron, MM. Michels, Waserman ou Studer, c’est voter pour des députés godillots qui, à peine élus, lui abandonneront le mandat confié par les électeurs.
Voter pour les candidats de la droite et du centre, Mmes Schalck, Jurdant-Pfeiffer, MM. Schuler et Maurer, c’est voter pour des candidats qui veulent être élus, mais qui seront prêts à faire alliance avec lui et à soutenir sa politique, comme l’a annoncé leur égérie, Mme Fabienne Keller[1].
Voter pour les candidats socialistes sortants MM. Bies et Elkouby, c’est voter pour ceux qui ont soutenu le gouvernement Hollande-Valls et toutes ses mesures anti-ouvrières. Qui peut croire qu’ils ne continueront pas avec le nouveau président ? D’ailleurs M. Elkouby se présente sur son affiche électorale à la fois comme candidat du Parti Socialiste et de la Majorité Présidentielle de M. Macron[2]. Quant à la candidate écologiste EELV dans la 3ème circonscription, Mme Syllas, elle salue l’élection à la présidence d’Emmanuel Macron, « amorce d’une nouvelle façon de faire de la politique »[3].
Bien entendu, il n’est pas question de voter pour les candidats du Front National, parti raciste et xénophobe, qui exploite le désespoir causé par des années de politique antisociale.