samedi 17 octobre 2009, par Les Dernières Nouvelles d’Alsace
Voilà un son de cloche inattendu, dans le débat qui agite actuellement le landerneau politique strasbourgeois à propos du statut de “métropole” à attribuer ou non à Strasbourg. Ce son-là émane du Parti ouvrier indépendant (POI), qui dénonce : “Ils veulent livrer Strasbourg, son université, ses HLM et ses services publics aux multinationales”. Le parti d’extrême gauche[1] ajoute : « Strasbourg-Métropole, c’est “main basse sur la ville” ».
Ainsi “l’économie entrepreneuriale de la connaissance” (EEC) serait la soumission de l’enseignement supérieur “au diktat du capital financier”. Le “Grand Strasbourg” risque de suivre le “Grand Paris”, dirigé par un “Établissement public industriel et commercial” (EPIC).
Le POI craint “la mise en place d’arrondissements qui briseront l’unité de notre commune et renforceront les inégalités”. “C’est la disparition des communes de la CUS qui seront absorbées dans ces futurs arrondissements [...] C’est l’extension des zones franches et la mise en place de barrières d’octroi à travers les péages urbains”, dénonce le POI. Le maire de Schiltigheim vient de trouver un soutien.[1]
[1] Le journaliste est seul responsable de classer le POI à l’extrême-gauche et de considérer qu’il est un soutien pour Raphaël Nisand. (La rédaction du site Internet du POI 67)