Chers camarades,
Chers amis,
Le gouvernement de Macron vient de publier ses projets et sa méthode pour les contre-réformes des prochains mois. Il s’agit rien de moins que d’une « loi travail XXL », détruisant ce qui reste de droits aux salariés après la loi El Khomri, de la destruction de l’assurance chômage et de la Sécurité Sociale remplacées par une charité d’État financée par l’impôt. Une réforme des retraites est annoncée pour 2018.
La méthode est aussi inquiétante que le contenu. Macron veut aller jusqu’au bout des tendances autoritaires et corporatistes de la 5ème République, que De Gaulle avait échoué à imposer totalement...
Le premier tour des élections régionales, a été marqué par l’abstention de la moitié des électeurs et par l’effondrement des partis traditionnels de droite et de gauche, qui profite au Front National.
Il y a deux semaines le président Hollande appelait à l’union nationale contre le terrorisme et faisait voter par le parlement l’état d’urgence. Cet état d’urgence, condamné par la Ligue des Droits de l’Homme et 88 autres associations parce qu’il menace les libertés et la démocratie, condamné aussi par la CGT, FO et Solidaires...
En application de la politique d’austérité exigée par les institutions de l’Union Européenne au service du capital financier international, le gouvernement Hollande-Valls a décidé 50 milliards d’économies jusqu’en 2017 sur tous les budgets publics et les collectivités territoriales, communes départements et régions. C’est le fameux « Pacte de Responsabilité » assorti des lois réactionnaires toutes dirigées contre la classe ouvrière et les institutions républicaines : loi NOTRe de régionalisation et dislocation de la République, loi MACRON, de déréglementation et dislocation du code du travail, loi Vallaud-Belkacem, de dislocation de l’école publique républicaine…
Le « Pacte de responsabilité » :
c’est 70 millions d’euro en moins pour l’Eurométropole sur trois ans. 20 millions en moins dès cette année pour l’Eurométropole, 6,67 millions en moins pour Strasbourg, par rapport à 2014 ;
c’est l’augmentation des impôts locaux ;
c’est une baisse de 10 % des effectifs de l’Eurométropole d’ici 2020-2022 annoncée au conseil municipal le 22 juin.
C’est la voie à la privatisation des services publics :
Des responsables « socialistes » locaux, sans lesquels ce gouvernement « socialiste » ne pourrait appliquer sa politique d’austérité, décident de la relayer.
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