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General Motors : c’est un véritable coup de force !

- Le gouvernement doit bloquer le chantage à la délocalisation, garantir le respect du Code du travail et des accords conventionnels et de tous les acquis des travailleurs de GM Strasbourg
- Le gouvernement doit déclarer nul et non avenu le référendum imposé par GM et garantir le maintien du site de GM Strasbourg et de tous les emplois.

lundi 26 juillet 2010

Mise à jour du 14 août 2010


C’est un véritable coup de force ! En juin GM Company annonce sa décision de racheter à l’une de ses filiales –Motors Liquidation Company- l’usine GM de Strasbourg. À une condition : que les syndicats signent la suppression de 6 jours de RTT, l’annualisation du temps de travail, le gel des salaires pour 2 ans, la suppression de la prime d’intéressement pour 3 ans. Tout cela pour aboutir à 10 % de baisse du coût du travail.

C’est un chantage ! GM Company annonce que les syndicats doivent organiser eux-mêmes un référendum pour faire accepter ces mesures de régression sociale et que s’ils ne sont pas unanimes pour accepter ce diktat, la production sera délocalisée au Mexique.

Ce sont les méthodes du capital américain : rappelons que l’administration Obama a versé des dizaines de milliards de dollars à GM, qui a fait pression sur le syndicat de l’automobile pour qu’il accepte les licenciements et la baisse de salaires et renonce au droit de grève. Résultat : 25 000 licenciements, fermeture d’une dizaine d’usines… mais les actionnaires ont été renfloués.

C’est un viol du Code du travail. Parce que de tels procédés sont contraires au Code du travail en France, la direction de GM a eu recours à un tour de passe-passe : mettre en scène le rachat d’une filiale par la maison-mère pour UN euro. Cette manœuvre permet de remettre en cause les accords conventionnels, et d’imposer aux organisations syndicales un cadre corporatiste, basé sur un chantage : organiser elles-mêmes la régression sociale, ou être désignés comme responsables de la fermeture de l’usine.

Le gouvernement Sarkozy-Fillon-Woerth n’a rien à y redire. Dans un pays où la démocratie politique serait respectée, l’État interviendrait pour bloquer le chantage de GM et faire respecter le code du travail et les droits acquis par les travailleurs et leurs syndicats. Mais le gouvernement Sarkozy-Fillon-Woerth qui applique les plans du Fonds monétaire international et de l’Union européenne est tout entier au service des multinationales américaines. Qu’il laisse faire ce véritable coup de force contre la démocratie n’est pas pour surprendre les travailleurs.

Comment comprendre la position des dirigeants du Parti socialiste ? Dans un communiqué de presse, Roland Ries, maire PS de Strasbourg, Jacques Bigot, président PS de la communauté urbaine et Catherine Trautmann, vice présidente de la communauté urbaine considèrent que le résultat du référendum imposé par la direction de GM constitue “un effort très important du personnel” qui “doit être apprécié à sa juste valeur par les dirigeants de GM”. Ils appellent GM Company à “répondre favorablement à l’acte de foi en l’avenir des salariés” et leur demandent de bien vouloir “inscrire l’usine de Strasbourg dans un véritable projet industriel”.

Les travailleurs ne peuvent être que stupéfaits d’une telle prise de position. De responsables se réclamant du Parti socialiste, ils seraient en droit d’attendre une condamnation des agissements de GM, une exigence claire et nette que l’État intervienne et bloque le processus. Toute autre position revient à encourager GM et le gouvernement à remettre en cause les accords signés par les syndicats et plus généralement le Code du travail lui-même, toutes les conquêtes ouvrières et démocratiques. Cela revient à accompagner le plan de destruction d’emplois.

Pour les travailleurs, il y a urgence : non pas demander “d’apprécier à sa juste valeur l’effort des salariés et le respect des garanties” à des dirigeants d’une multinationale qui utilisent le chantage, la pression sur les syndicats pour surexploiter la force de travail, mais exiger de l’État et des pouvoirs publics qu’ils arrêtent la spirale destructrice qui se joue dans l’usine GM de Strasbourg, et rétablissent les libertés bafouées des organisations syndicales.

Il y a urgence : car laisser faire GM à Strasbourg, ce serait laisser les mains libres à toutes les multinationales et à tous les patrons pour utiliser de telles méthodes, et au gouvernement pour les y encourager.

C’est maintenant qu’il faut agir. L’usine GM ferme pour les congés d’été au mois d’août. Il n’y a pas une minute à attendre.

Le Parti ouvrier indépendant s’adresse solennellement aux dirigeants du PS, du PCF, du PG de notre département :
- Vous ne pouvez pas laisser faire ce qui est en train de se passer dans l’usine GM de notre ville.
- Vous ne pouvez pas laisser les travailleurs et leurs organisations syndicales isolés, soumis au chantage de la direction américaine de GM !

Compte tenu de l’urgence de la situation, le POI propose qu’une délégation soit constituée dans l’unité des partis se réclamant du mouvement ouvrier et de la démocratie pour se rendre auprès du préfet du Bas-Rhin, représentant du gouvernement, afin d’exiger :


- Le gouvernement doit bloquer le chantage à la délocalisation, garantir le respect du Code du travail et des accords conventionnels et de tous les acquis des travailleurs de GM Strasbourg
- Le gouvernement doit déclarer nul et non avenu le référendum imposé par GM et garantir le maintien du site de GM Strasbourg et de tous les emplois.
 

Premiers signataires : Pascal Fischer (Secrétaire départemental du Comité 67 du POI) ; Jean-Michel Delaye (Conseiller municipal de Brumath, POI) ; Lucette Hohmann (syndicaliste, conseillère municipale de Brumath), Serge Bloch (ancien conseiller municipal de Saverne, POI), Marcel Wolff (syndicaliste) ; Azzedine Lahira (DS Bongard) ; Béatrice Gerold (retraitée) ; Marcel Jacquot (technicien) ; Gilbert Kratz (retraité) ; Lucien Reininger (syndicaliste) ; Jund Renaud (agent de production) ; Lucien Guth (retraité) ; Claude Leclerc (PCF) ; Didier Mas (syndicaliste) ; André Le Toullec (syndicaliste retraité) ; Guillaume Mouillie (DP Bongard) ; Gaston Stempf (retraité) ; Suzanne Stempf (retraitée) ; Guy Regel (agent logistique) ; Bruno Pannekoeke (ouvrier) ; Patrick Woillbeaux (ouvrier) ; Albert Mann (retraité) ; Bernard Glath (retraité) ; Moustapha Zekkari (ouvrier) ; Nasser Korci (ouvrier) ; Giovanni Corato (syndicaliste fonctionnaire territorial) ; Hubert Schwind (syndicaliste, retraité) ; Christophe Abdelkader (DP Bongard) ; Christian Drian (DP) ; Manuel Santiago (syndicaliste) ; Francis Bruneau (syndicaliste Coop) ; Yves Bloch (POI) ; Ernest Buob (syndicaliste) ; Maxence Chorvot (Réflexions) ; Emmanuelle Frantz (musicienne) ; Tlaloc Linder (étudiant en lettres) ; Régis Thibault (retraité) ; Françoise Delaye (syndicaliste) ; Marie-Hélène Cante ; Dimitri Wagner ; Jacky Gassert (syndicaliste) ; Marie-France Pollet (enseignante) ; Francesca Quinones ; Xavier Gervais (ouvrier) ; Jean-Claude Schmitt (syndicaliste retraité) ; Denis Forget ; Denis Altun (syndicaliste) ; Ozkan Unver (syndicaliste) ; Christian Paire (postier) ; Jacky Dudt ; Stéphane Wagner (vice-pdt du PG 67)

Le Parti ouvrier indépendant a contacté les partis (PS, PCF, PG) pour leur faire cette proposition d’une démarche commune d’urgence. Prenant ses responsabilités, il prend contact avec la préfecture pour déterminer une date de rendez-vous. Il invite travailleurs et militants de toutes tendances à prendre en charge et faire signer le mandat ci-dessus et, pour ceux qui le souhaitent, se réunir pour organiser ensemble une délégation auprès de la préfecture qui soit la plus large et la plus représentative possible.

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General Motors : c’est un véritable coup de force !
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26 octobre 2012
Richard Doris
General Motors dois vivre et faire vivre les ouvriers,la délocalisation nuit au développement des emplois,ferme les portes de nos sociétés,respect aux ouvriers de GM ! le droit au travail,un salaire,une vie....

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