Lettre ouverte à Monsieur Ries
Contre-signez cette lettre ouverte en fin d’article
lundi 28 octobre 2013, par Comité POI Krutenau-Esplanade-Marne, Comité POI Neudorf, Comité POI Strasbourg & Schiltigheim
Parents, citoyens de Strasbourg,
La réforme dite des rythmes scolaires voulue par M. Peillon, ministre PS du gouvernement Hollande-Ayrault, est, actuellement, au cœur des préoccupations des Strasbourgeois, parents d’élèves, enseignants, animateurs et personnels territoriaux de la CUS. Depuis que le maire de Strasbourg a annoncé en mars dernier qu’il envisageait une « réforme au rabais », il n’a encore rien dit de ses intentions quant à l’organisation de la semaine de nos élèves.
S’agira-t-il d’appliquer les mêmes dispositions que celles qui conduisent au chaos dans les écoles de Paris, d’Aubervilliers et des communes qui ont accepté cette contre-réforme ?
Certaines ont abandonné ce projet au bout de deux semaines. Au vu de ce que vivent déjà nos enfants dans les cantines de la ville de Strasbourg ainsi que leurs animateurs précaires, vacataires, sous-payés et en sous-effectif, on ne peut qu’exiger du maire de Strasbourg qu’il renonce à son application. Les faits sont là, incontournables, inacceptables : la loi Peillon n’est pas une loi qui va dans le sens du respect des rythmes de l’enfant, c’est une loi d’austérité qui vise, en transférant la responsabilité de l’école publique aux communes, à remettre en cause le droit à l’instruction nationale, l’existence de statuts nationaux pour les enseignants, l’intérêt bien compris des enfants. Et ce n’est pas la décision du gouvernement Ayrault de tailler dans les dépenses des collectivités territoriales qui arrangera les choses. À quelle hauteur les parents et les contribuables strasbourgeois seront-ils mis à contribution ?
C’est pourquoi son application provoque contre elle la mobilisation des enseignants, des parents et des personnels communaux, unis avec leurs organisations, comme ce fut le cas, ce 3 octobre à Aubervilliers, où, les enseignants en grève à plus de 90 %, avec leurs syndicats, les parents avec leur association, ont exigé du maire qu’il suspende immédiatement l’application de cette réforme.
C’est pourquoi aujourd’hui nous nous adressons à vous M. Ries.
Date | Nom | Message |
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29 octobre 2013 | Lamaison Hubert |
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28 octobre 2013 | SEYLLER Isabelle |
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28 octobre 2013 | Friedrich Natacha |
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27 octobre 2013 | Annelyse Boulanger |
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27 octobre 2013 | DROVAL Julie |
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27 octobre 2013 | Gillessen Klaus |
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27 octobre 2013 | FÖRST Heinke |
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27 octobre 2013 | Christiane Friat |
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26 octobre 2013 | Cosse Constantina |
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26 octobre 2013 | BLOCH Serge |
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26 octobre 2013 | BLOCH Martine |