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Délocalisations, plans sociaux, fermetures d’usines : comment se défendre ?

samedi 13 septembre 2008


General Motors, Seita, Brasseries Fischer, et combien d’autres. Il y a aujourd’hui une vague de licenciements et fermetures d’usines sans précédent dans le Bas-Rhin. Des milliers de salariés et leurs familles ne savent pas de quoi demain sera fait.

Vente de General Motors : “On nous demande de tout accepter : licenciements, augmentation des cadences, gel des salaires. Et voilà ce qu’on nous annonce !” (un délégué syndical de GM).

En avril 2006, les DNA annonçaient : “GM investit 160 millions d’euros dans son usine de Strasbourg. La pérennisation pour au moins dix ans de l’usine strasbourgeoise, dans un contexte concurrentiel d’une redoutable férocité”, est assurée. “Ouverte en 1967, employant 1600 salariés, l’unité alsacienne est reconnue comme satisfaisant pleinement à l’exigence de sa maison mère”. L’État avait facilité cet investissement en acceptant une exonération de la taxe professionnelle. GM payait avant 2006 10 millions d’euros de taxe professionnelle par an (DNA du 2/9/08).

Deux ans plus tard, GM annonce sa volonté de vendre son site. 1260 salariés sont menacés, après les 168 “départs volontaires” de cet été. Si GM a obtenu des subventions publiques, autant que cette entreprise devienne propriété publique ! On nous parle maintenant de “pôle d’excellence”, de faire appel à des fonds de pension pour reprendre l’entreprise (DNA du 07/09/08).

Pour sauver le site industriel de GM :
NATIONALISATION DE L’USINE !

Fermeture de la Seita : “En janvier on nous félicite pour nos résultats, en juin on nous jette comme des mégots” (une déléguée syndicale d’Altadis).

Dans les années 1980, il y avait une société nationalisée des tabacs : la Seita, avec 25 établissements dans toute la France et 11 000 salariés. En 1992 le traité de Maastricht est ratifié par la France. À partir de là s’organise la liquidation de la Seita au niveau européen : privatisation de la Seita en 1995, fusion avec Tabaccalera pour créer Altadis, rachat d’Altadis par Imperial Tabacco. Aujourd’hui, Imperial Tabacco annonce 2440 licenciements en Europe, dont 1060 en France, dont 227 à Strasbourg où le site doit totalement fermer (de même que celui de Metz). Ainsi 227 salariés perdent leur emploi. Comme le dit la banderole intersyndicale “1060 emplois sacrifiés sur l’autel du profit”.

Contre la fermeture de la manufacture : RENATIONALISATION DE LA SEITA !
Pour lutter contre la crise financière et ses conséquences
Pour défendre nos emplois et nos usines il faut des mesures d’urgence

UNE SEULE SOLUTION :
NATIONALISATION DE L’INDUSTRIE !

Descriptif : Pétition : Je me prononce pour la nationalisation de l’industrie.
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26 mars 2014
Colin Ludovic

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