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Georges HOFFMANN (1951-2014)
La continuité d’un combat pour le socialisme

mardi 6 janvier 2015


Georges HOFFMANN est décédé le 19 décembre 2014 dans sa 64ème année. Sa vie entière aura été marquée par son combat pour le socialisme qu’il a mené avec détermination et opiniâtreté dans les différentes organisations ouvrières auxquelles il a adhéré et au sein desquelles il a exercé des responsabilités majeures.
Engagé en 1967 dans les groupes Révoltes, puis au sein de l’Alliance des Jeunes pour le Socialisme, il prit part comme lycéen à la grève générale de Mai 68.

Cette expérience fondamentale marqua sa vie militante et la perspective qu’il donna à son engagement politique : celle d’en finir avec le capitalisme et d’instaurer le socialisme.

Le socialisme, pour Georges Hoffmann, reposait sur les enseignements fondamentaux du marxisme et sur l’expérience historique du mouvement ouvrier au XIXème et XXème siècle marquée par l’échec de la Ière Internationale et les trahisons successives, de la direction de la IIème Internationale en 1914 et la direction stalinienne de la IIIème Internationale. C’est ce qui le conduisit à rejoindre la IVème Internationale dont il partagea, tout au long de sa vie politique et ce, quelles que soient les organisations auxquelles il a appartenu, les principales leçons et la perspective d’aider à la prise du pouvoir de la classe ouvrière pour rompre avec le capitalisme.

Il aimait à rappeler, citant le Programme de Transition, que « les lois de l’histoire sont plus puissantes que les appareils bureaucratiques ».

Georges Hoffmann adhéra au milieu des années 1970 au Parti Socialiste, celui du Congrès d’Épinay comme il disait, sur une orientation claire : celle de la rupture avec le capitalisme.

Car, ainsi qu’il l’écrivit dans son dernier éditorial de Réflexions en novembre dernier : « Les trotskystes allaient prendre le nouveau PS au mot, lui qui se refusait au stalinisme, se reconstruisant contre les « errements à droite de la SFIO », sur la base d’une politique affichée de « rupture avec le capitalisme ». Et ils allaient y faire entrer de nombreux cadres pour l’y aider loyalement. » (Réflexions, n°205). Cette orientation conduisit à la victoire de François Mitterrand, 1er secrétaire général du Pari Socialiste, le 10 mai 1981, que Georges Hoffmann qualifiait de « victoire de la classe ouvrière » contre la politique de rigueur de Giscard et Barre. 1er secrétaire de la fédération du Parti Socialiste du Bas-Rhin de 1981 à 1983, il fut à l’origine de la revue « Réflexions, Pour la défense du socialisme - Revue socialiste, laïque et républicaine », créée en 1981 sur la base de la contribution du courant mitterrandiste de la Fédération du Bas-Rhin, appuyant toutes les mesures positives du gouvernement d’Union de la Gauche et s’opposant ensuite au tournant de la rigueur.

Dans un article publié au lendemain de la défaite de Jospin à la présidentielle de 2002, il rappela en effet comment Réflexions exprima, la 1ère au sein des forces qui soutenaient le gouvernement d’union de la gauche, son opposition à la politique d’austérité de Delors.

« En 1982, la politique de rigueur économique contre les travailleurs, qui était la politique de Giscard-Barre, politique contre laquelle les travailleurs avaient voté en 1981, (…) était mise en place. Ce fut le très chrétien et gaulliste Delors, rallié de la dernière heure, qui donna son nom à ce tournant décisif.

Les salaires étaient bloqués. Pour quelques mois, prétendument, puis vint l’austérité, etc. Il n’y eut pas une tentative d’opposition à gauche, Marchais et Chevènement compris, hormis la petite revue mitterrandiste Réflexions, qui devait bientôt être prise en chasse par tous ces messieurs… Ensuite, quand la classe ouvrière se mit à douter, commencèrent les grandes manœuvres, M. Chevènement, le PCF commencèrent à se dire contre, à sortir du gouvernement, puis y retourner… » (Où va le PS d’Épinay, 7 octobre 2002).


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