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“LE MANDAT EST CLAIR : NE TOUCHEZ PAS À NOS RETRAITES !

mardi 4 mai 2010

Rien ne peut justifier que l’on accepte d’entrer dans un débat remettant en cause nos régimes de retraite. Rien ne doit être touché, ni les 60 ans, ni le niveau du taux de remplacement, ni la durée des cotisations, ni le régime général, ni les régimes particuliers, ni les régimes spéciaux, ni le Code des pensions civiles et militaires : rien de tout cela n’est négociable. Quiconque dérogerait à ce mandat tournerait le dos à l’exigence commune de tous les travailleurs, tous secteurs professionnels confondus”.



- Ce mercredi 28 avril, 25 militants se sont réunis à la Maison des Associations à Strasbourg pour faire un point d’étape sur la campagne des comités pour l’unité sur le mot d’ordre “Ne touchez pas à nos retraites ! Aucun consensus avec Sarkozy”. À ces jours plus 700 signatures ont été recueillies dans le Bas-Rhin et un premier regroupement d’unité a été constitué à Haguenau le vendredi 16 avril. Un camarade a été délégué à la réunion nationale des délégués qui s’est tenue le 24 avril à Paris à laquelle a été adopté l’appel “Unité pour dire : Ne touchez pas à nos retraites. Constituons partout des comités pour l’unité”.

- La discussion a montré une volonté combative des camarades présents et autour de nous, dans nos quartiers, nos milieux professionnels, une volonté des travailleurs de se battre de manière efficace pour bloquer le gouvernement Sarkozy. Aussi la proposition faite par la Confédération Force Ouvrière aux autres confédérations d’une journée de grève et de manifestation nationale, si elle devait se concrétiser, constitue un point d’appui majeur pour toute la classe ouvrière !
Cela étant, de nombreux obstacles se dressent à la mobilisation unitaire des travailleurs.

- Comment comprendre ainsi que les directions confédérales de CGT et la FSU qui lors de leur Congrès ont adopté le mandat de refuser tout allongement de la durée des cotisations maintiennent une alliance syndicale avec la CFDT qui s’est prononcée pour l’allongement de la durée des cotisations ? Comment comprendre l’insistance des organisations réunies dans l’appel Copernic à chercher à fédérer les revendications sur le maintien de l’âge légal de la retraite à 60 ans sans évoquer les autres revendications ? Décréter qu’une seule revendication fédère, est-ce annoncer qu’on est prêt à lâcher sur les autres ? Est ce mettre un doigt dans l’engrenage du débat qui conduirait à la division de la classe ?

- Face à ces obstacles, les militants réunis au sein des comités d’unité sont déterminés à faire grandir l’exigence d’unité et créer le réseau le plus serré de comités.

Là, où des camarades ont pris des initiatives, là où ils sont intervenus (aux ateliers SNCF de Bischheim, à la CUS, au lycée Marc Bloch de Bischheim, aux chèques postaux de Strasbourg, à Haguenau, Brumath, Saverne, Bischwiller...), tout montre qu’il y a des grandes possibilités de déployer la campagne en agissant de manière simple et efficace : signatures sur son lieu de travail, diffusion de l’appel dans les boîtes aux lettres de sa rue ou de son quartier, réunion de 3/4 personnes entre midi, sur son lieu de travail, avec ses voisins…

C’EST LA DÉCISION DE DÉPLOYER LA CAMPAGNE DE MANIÈRE SIMPLE MAIS EFFICACE QU’ONT PRIS LES 25 MILITANTS PRÉSENTS - SUR LA BASE DE L’APPEL ADOPTÉ : LE MANDAT EST CLAIR : “NE TOUCHEZ PAS À NOS RETRAITES”. C’EST MAINTENANT QU’IL FAUT Y ALLER.

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