Le très beau texte de Louis Mairet devrait nous faire réfléchir sur la situation des travailleurs contemporains.
“Le soldat de 1916 ne se bat ni pour l’Alsace, ni pour l’Allemagne, ni pour la patrie. Il se bat par honnêteté, par habitude et par force. Il se bat parce qu’il ne peut faire autrement. Il se bat ensuite parce que, après les premiers enthousiasmes, après le découragement du premier hiver, est venue, avec le second, la résignation (…) On a gradué ses sentiments au niveau des événements (...)