mercredi 21 avril 2010
Madame, Monsieur, Chers concitoyens,
Le gouvernement a décidé d’en finir avec le système de retraites arraché en 1945. Après les contre-réformes de 1993, 2003 et 2007, il veut terminer le travail et détruire nos régimes de retraite. C’est une déferlante : patronat, gouvernement et même dirigeants des partis d’opposition : tous sont d’accord sur un point, la réforme des retraites est urgente.
Nous le montrons et l’expliquons : tous les arguments de la propagande avancés pour justifier la contre-réforme de nos régimes de retraite sont autant de mensonges.
On nous parle d’endettement public ? 420 milliards d’euros ont été gaspillés dans des pseudos plans de relance, offerts aux patrons sous prétexte de lutter contre la crise. À quoi ont-ils servi ? La presse capitaliste le reconnaît (Les Échos) : l’année 2009 fut une “parenthèse enchantée” pour les banquiers et les spéculateurs qui ont utilisé ces sommes gigantesques pour spéculer.
Les partisans de la contre-réforme veulent créer les conditions d’un consensus dans lequel les organisations syndicales participeraient à la remise en cause des régimes de retraite. La présidente du Medef, Mme Parisot s’est prononcée pour l’allongement des cotisations et le report de l’âge légal de la retraite. Elle déclare “les conditions d’un consensus sont possibles”. (Le Figaro 15 février 2010)
Nous disons : non. Les retraites ouvrières n’ont pas été créées pour renflouer patrons et spéculateurs.
L’urgence est à l’unité pour dire clairement : “Ne touchez pas à nos retraites”.
Il est un point sur lequel chacun et tous peuvent s’unir : aucune nouvelle attaque, aucune aggravation de la situation, refus du piège du “consensus” et de la prétendue négociation d’une contre-réforme destructrice.
Nous proposons aux militants de toutes tendances du mouvement ouvrier, syndicalistes, élus locaux, travailleurs de toutes professions, d’agir dans l’unité des organisations ouvrières pour défendre nos régimes de retraite.
D’ores et déjà plus, dans tout le pays plus de 25 000 militants de toutes tendances ont signé cet appel dont 500 Bas-Rhinois parmi lesquels : Jean-Michel DELAYE (Conseiller municipal de Brumath, POI) ; Yvon BRUCHER (enseignant, Oberhoffen) ; Lucette HOHMANN (conseiller municipale de Brumath, syndicaliste) ; Georges HOFFMANN (enseignant, Obermodern) ; Thierry SCHOENNENBERGER (TOS, Schwindratzheim) ; Linda HELMSTETTER (opératrice de station, Schwindratzheim) ; Jean-Yves EHLENBERGER (Conseiller municipal de Brumath, Les Verts) ; Serge BLOCH (ancien conseiller municipal de Saverne, POI) ; Martine BLOCH (enseignante, Saverne) ; Marcel WOLFF (syndicaliste, militant NPA) ; Michel JEAMMET (PCF, Aschbach), Hubert SCHWIND (retraité, syndicaliste) ; Martine MONTEILLET (syndicaliste enseignante) ; Maxence CHORVOT (Réflexions, POI) ; Patrick LEROY (postier, syndicaliste) ; Giovani CORATO (Brumath) ; Catherine SIMBSLER (enseignante) ; Marie-Claire VALENTIN (syndicaliste, enseignante).
** RÉUNION PUBLIQUE POUR LA CONSTITUTION D’UN COMITÉ D’UNITÉ ** STOP ! NE TOUCHEZ PAS À NOS RETRAITES ! - Maison des Associations, - 1a place des Orphelins, 67000 STRASBOURG :