Jeudi 7 juillet 2016 à 19 h à la Maison des Associations,
1a place des Orphelins, Strasbourg
jeudi 30 juin 2016
Nous nous sommes réunis le mercredi 15 juin pour faire le compte rendu de la Conférence nationale pour la défense des conquêtes sociales de 1936 et de 1945, réunie le 4 juin à Paris, et pour faire le bilan du mouvement contre la loi travail, au lendemain de la manifestation nationale du 14 juin.
La conférence nationale du 4 juin qui a réuni 1500 participants (plus les 300 qui n’ont pas pu venir à cause des grèves), a impressionné ceux qui y ont assisté par la diversité et la qualité des intervenants, tous engagés dans la bataille contre la loi travail.
Ceux d’entre nous qui ont participé à la manifestation nationale du 14 juin ont été non moins impressionnés par son caractère massif et unitaire : tous les secteurs de la classe ouvrière étaient représentés, l’unité syndicale rendue visible dans les cortèges des départements par la multitude de drapeaux de la CGT de FO de Solidaires et de la FSU, les banderoles communes d’entreprises, d’union locales ou départementales, toutes exigeant le retrait de la loi travail.
Nous avons été indignés par le traitement médiatique réservé à cette démonstration de force et par la campagne engagée dès le lendemain par le premier ministre, faisant l’amalgame entre des groupes de casseurs et les organisations syndicales. Cette campagne, relayée par les médias, a pour but de remettre en cause le droit de manifester, droit démocratique existant depuis la Déclaration des droits de l’homme de 1789.
Nous avons aussi discuté de la représentation politique de la classe ouvrière : alors qu’elle se reconnaît dans ses syndicats elle est privée de représentation politique.
Le Parti Socialiste, gouverne au compte du capitalisme et c’est de son gouvernement que viennent les coups les plus durs portés contre les conquêtes sociales, les libertés démocratiques et les organisations syndicales.
Le Parti Communiste n’est pas au gouvernement, mais ses députés ont voté le renouvellement de l’état d’urgence.
D’autres enfin, comme Jean-Luc Mélenchon, se présentent aux élections présidentielles. Mais dans le cadre des institutions de la 5ème République qui donnent tous les pouvoirs à un homme providentiel, quelle assurance peut-on avoir que cet homme providentiel tiendra ses engagements ?
Nous décidons de constituer un Comité de Liaison et d’échanges et invitons les travailleurs, jeunes et militants de toutes tendances à participer à sa prochaine réunion :
Ali AKKOUCHE, retraité ; Martine BLOCH, syndicaliste dans l’enseignement ; Serge BLOCH, syndicaliste retraité ; Ernest BUOB, retraité ; Heinke FÖRST, militante laïque ; Hervé GOURVITCH, syndicaliste enseignant ; Henri HAAR, militant laïque ; François JABY, syndicaliste du Trésor public ; Arnaud LEMIÈRE, psychomotricien ; Bruno MORTAGNE, architecte salarié ; Michelle POLOCE, syndicaliste de l’enseignement supérieur et de la recherche ; Armelle RENARD, retraitée ; Nicolas ROBERT, syndicaliste enseignant.
** Nous décidons de constituer un comité de liaison et d’échanges et invitons les travailleurs, jeunes et militants de toutes tendances à participer à sa prochaine réunion ** - Maison des Associations, place des Orphelins à Strasbourg :