€uro-di$trict...
Cosignée par les responsables bas-rhinois du PCF, du POI et de PRS
mardi 8 juillet 2008
Vous avez en effet indiqué qu’il “ s’agit de doter l’Euro district d’un statut juridique et fiscal particulier, comme les zones franches des quartiers en difficulté, pour attirer les sièges sociaux de grandes entreprises ”. Et sur le cas précis de l’aéroport, vous proposez de niveler par le bas la fiscalité pour concurrencer les aéroports de Baden-Baden et Mulhouse-Bâle et attirer les sociétés low-cost. Bref, c’est prolonger sur le territoire de Strasbourg et de l’Ortenau la logique de la concurrence libre et non faussée et du moins disant social de l’UE, en vous appuyant sur les contenus de la nouvelle directive sur le temps de travail (65 heures par semaine), ou sur les décisions de la Cour de justice des Communautés Européennes (Laval, Rüffert, Viking). Quelles garanties l’Euro-District apporte-t-il au maintien de notre code du travail, de nos conventions collectives et de nos acquis sociaux particuliers d’Alsace-Moselle (interdiction du travail le dimanche, maintien de salaire, régime local de Sécurité Sociale), alors que l’argument “ Strasbourg capitale de l’Europe ” est utilisé par les patrons des grands magasins pour déréglementer le temps de travail ? Quelles garanties pour les services publics, alors que les traités européens refusent de reconnaître les services publics et organisent leur privatisation à travers les Services d’Intérêt Général (SIG) ? Quelles garanties pour le statut des personnels publics (enseignants, postiers, les 6000 agents de la CUS…) alors que l’UE refuse de reconnaître le statut de la fonction publique ?
L’article paru dans le blog des DNA
Une première “réponse” de M. Ries sur le même blog (suite au prochain épisode...)
Date | Nom | Message |
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25 septembre 2008 | Françoise Delaye |
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10 septembre 2008 | WAGNER Stéphane
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20 août 2008 | Henri HAAR |
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10 juillet 2008 | FRANTZ Emmanuelle |