SECTION FRANÇAISE DE LA QUATRIÈME INTERNATIONALE
Courant Communiste Internationaliste du Parti Ouvrier Indépendant
Réunion publique mardi 18 octobre 20 h, Maison des Associations à Strasbourg
mercredi 5 octobre 2011
“Crise de la dette” : ce vocabulaire pudique dissimule mal non seulement la faillite de telle ou telle puissance capitaliste, mais du système dans son ensemble. La dette serait, d’après les autoproclamés spécialistes de l’économie et les dirigeants politiques de tous bords, relayés par des médias aux ordres, le produit de la surconsommation des États, des services publics, de la protection sociale et des particuliers.
Elle n’aurait donc pas de caractère de classe. Ce serait une malédiction frappant le genre humain. C’est pourquoi elle appellerait des réponses sur le terrain de l’union sacrée, du consensus, de la gouvernance, terrain sur lequel se placent avec constance les sommets des partis issus historiquement du mouvement ouvrier, ainsi qu’à des degrés divers les dirigeants des organisations syndicales (cf. les communiqués de l’intersyndicale des 18 août et 1er septembre qui se situent dans le cadre de la “maîtrise des déficits publics”). C’est là le principal problème auquel la classe ouvrière est confrontée.
Ce que tous cherchent à camoufler derrière une prétendue crise de la dette, c’est en réalité l’expression au grand jour de la crise de décomposition du système capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production.
Et ce, d’autant que cette crise se conjugue avec l’onde de choc de la révolution prolétarienne surgie en Tunisie fin 2010 et qui n’a cessé de s’étendre, frappant aujourd’hui à la porte de l’Europe.
Car la crise qui frappe le capitalisme met à l’ordre du jour, pour les travailleurs et les peuples du monde entier, le combat conscient pour abattre le système d’exploitation. D’où la nécessité de comprendre le mécanisme de cette dette, qui n’est pas celle des peuples, pour en tirer la seule conclusion possible : rien ne saurait justifier la moindre subordination du mouvement ouvrier au remboursement de cette dette ou à la résorption des déficits budgétaires qu’elle génère.
** “Crise de la dette” ? Non, un système à l’agonie ! Cercle d’études marxistes animé par Daniel Gluckstein, ** - Maison des Associations, 1a place des Orphelins, 67000 STRASBOURG :