Les deux premières pages d’Informations Ouvrières N° 26 (2420)

328 participants à la conférence pour l’unité du 7 décembre ont contresigné l’appel dont nous publions ci-dessous des extraits.

Nous, délégués réunis à la conférence du 7 décembre, affirmons solennellement :

On peut avoir différents points de vue sur l’Union européenne, la nécessité ou non de rompre avec ses institutions ou d’abroger le traité de Maastricht. Il faudra bien que les exploités, les opprimés se réunissent sur le terrain de la lutte de classe pour faire reculer les plans destructeurs qui les frappent.

Rien ne doit s’opposer à l’unité des travailleurs et des organisations. Aucune organisation se réclamant de la classe ouvrière et de la démocratie ne saurait se dérober à l’impérieux devoir d’unité pour les mesures de sauvegarde et de salut public sans lesquelles le peuple français est condamné à s’enfoncer dans la désertification industrielle et rurale, dans la misère, dans la déchéance (...).

POUR UNE MARCHE UNIE SUR PARIS

Pour notre part, et quels que soient les engagements de chacun,nous estimons que l’unité est une nécessité urgente et vitale.Nous nous prononçons pour l’organisation sans délai de la marche unie de toute la population avec les travailleurs, les organisations, les élus, la jeunesse, les paysans, les retraités, pour aller, à Paris, exiger que soient prises ces mesures de salut public.

REPORTAGE LA CONFÉRENCE NATIONALE POUR L’UNITÉ DU 7 DÉCEMBRE (pages 3 et 4)

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