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Quelle école publique pour nos enfants ?
Quel devenir pour l’école de la République ?

mercredi 7 octobre 2009, par Comité POI Neudorf, Élisabeth DEL GRANDE


En cette rentrée 2009, au niveau national, 13 500 enseignants de moins dans nos écoles, conséquence de la politique de réduction de l’emploi public du gouvernement. 16 000 nouvelles suppressions sont annoncées pour la rentrée 2010.

Suppression de 6 000 postes d’enseignants spécialisés des RASED (Réseau d’Aide Spécialisée aux Enfants en Difficulté) en 2009. Et cela va continuer. Pouvons-nous laisser nos enfants les plus en difficultés sans aide et sans soutien ?

Fin de l’école maternelle ? : l’ouverture du 1er jardin d’éveil a eu lieu le 10 septembre. Le gouvernement a programmé 8 000 places pour ces structures entre la crèche et la maternelle, financées par la Caisse d’Allocations familiales et surtout par les parents. Comment s’opposer à la disparition de la maternelle qui permet aux enfants de milieux sociaux défavorisés la meilleure réussite scolaire possible à l’école élémentaire ?

Le remplacement des enseignants absents se fait déjà via Pôle Emploi et une agence nationale des remplacements des enseignants. Les personnels ainsi recrutés ne sont pas formés, ont un statut précaire et sont payés au Smic.

La masterisation des concours, c’est la disparition de l’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) et de la formation de nos enseignants. D’une part, après sa réussite au concours, un enseignant pourra être face à une classe sans encadrement ni soutien ; de l’autre côté les étudiants ayant raté le concours mais avec master deviendront des remplaçants potentiels et contractuels. Pourrons-nous encore faire confiance à la qualité de l’enseignement dans nos écoles publiques ?

Suppression des BEP ; bac professionnel en 3 ans au lieu de 4 ; réduction du nombre de filières et de classes. Conséquence : des milliers d’élèves se retrouvent sans affectation en cette rentrée 2009.

Réforme des lycées : différée l’an dernier suite à la mobilisation des enseignants et des lycéens, elle doit faire l’objet d’une « concertation » cette année. Le gouvernement refuse d’entendre ce que lui disent les gens dans la rue.

On nous annonce des fermetures possibles de classes et/ou d’établissements en cas d’épidémie de grippe mais aucun mode de garde alternatif n’est prévu. Que feront les parents qui travaillent ? On nous dit que l’enseignement se fera à distance via internet (encore faut-il être connecté) ou la télé. Une fois de plus, on pénalise les enfants qui ne peuvent être soutenus à la maison et qui seront livrés à eux-mêmes.

Universités : depuis le vote de la loi LRU, elles voient leur autonomie augmenter. Les présidents y utilisent les méthodes managériales du privé pour les gérer. Cela conduit à la dislocation du statut national des fonctionnaires d’État et à la précarisation de l’emploi.

La vérité, c’est que ces réformes et ces suppressions de postes sont dictées par les besoins du capitalisme en crise qui détruit l’industrie, délocalise les productions, disloque les services publics et démolit le code du travail. Les capitalistes ne veulent plus d’une main d’œuvre qualifiée payée trop chère. Déqualifier la jeunesse, abaisser la valeur de la force de travail, voilà l’objectif de ces réformes. C’est pour cela qu’il faut briser le statut des enseignants, qui garantit leur indépendance, leur neutralité, la qualité de leur enseignement et leurs conditions de travail.

Nous faisons nôtre cet extrait de l’appel de Puteaux qui a réuni 198 délégués le 5 septembre pour l’interdiction des licenciements, la défense des services publics et des acquis sociaux : “Ni les enseignants, ni les parents d’élèves, ni les travailleurs ne peuvent renoncer à l’objectif de défendre et de rétablir l’école publique. Les dirigeants qui pensent pouvoir ignorer cette exigence, se trompent et nous trompent. Leurs propres militants le leur prouveront. Nous allons nous organiser et combattre pour réaliser l’unité à tous les niveaux : il n’y a pas d’autre solution pour les enseignants menacés dans leurs conditions de travail, il n’y a pas d’autre solution pour les parents d’élèves pour sauver l’école publique.”

Êtes-vous prêts à payer pour une éducation de qualité dans le secteur privé parce que l’école publique ne remplit plus son rôle ?

NOUS REFUSONS QUE L’ÉCOLE PUBLIQUE DE DEMAIN SOIT UNE FABRIQUE DE LAISSÉS-POUR-COMPTE

Le POI vous soumet cette déclaration, vous propose de vous associer à sa conclusion, et vous invite à vous réunir pour en discuter.

Je suis intéressé par l’activité du POI Neudorf :

Contact par courriel : Comité POI Neudorf

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Quelle école publique pour nos enfants ?
Quel devenir pour l’école de la République ?

P.-S.

Agenda :

Réunion du Comité Neudorf du POI, chez Élisabeth DEL GRANDE - 16, rue de Kembs, 67100 Strasbourg :

le jeudi 19 novembre 2009 à 20 h 30
Descriptif : Je suis intéressé par l’activité du POI Neudorf :
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1 Signatures

Date Nom Message
30 décembre 2009
Henri HAAR
Je signe cette pétition en temps que parent d’élèves en primaire et au collège.

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