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Socialisme ! ou barbarie.

jeudi 23 octobre 2008


Alors que les gens continuent de mourir de faim de par le monde,
Alors qu’il ne faudrait que 318 millions d’euros pour venir en aide aux Éthiopiens,
Alors que les émeutes de la faim ont disparu des titres des journaux,
Alors que 2,5 milliards de personnes dans le monde survivent avec moins de deux dollars par jour,
Alors que des millions de personnes à travers le monde restent condamnés à la misère et à l’exclusion sociale,

La fortune privée des 200 personnes les plus riches du monde dépasse le revenu des 2,5 milliards de gens les plus pauvres,
On dépense chaque année plus de 800 milliards de dollars pour l’économie de guerre,
Des centaines de milliards d’euros partent en fumée dans la spéculation,
Entre le 15 septembre et le 3 octobre 2008, la Banque centrale Européenne (BCE) a distribué aux banques l’équivalent de 1250 milliards d’euros. Le déficit budgétaire actuel de la France est de 49 milliards d’euros. Ce qui veut dire que la BCE, en moins de trois semaines, a injecté dans les banques de quoi combler 25 fois le déficit annuel de l’État français ou 3930 fois ce dont a besoin l’Éthiopie.
Le plan européen de sauvetage se monte à 1700 milliards d’euros, dont 350 pour la France, soit l’équivalent de son budget.

Je suis scandalisé que l’on considère que la crise financière soit la seule qui mérite un plan de sauvetage d’urgence, alors que des millions de salariés auraient besoin, depuis bien trop longtemps, d’un plan de sauvetage.
Il y a ceux qui empochent les milliards, et les autres qui vont payer.

L’UE et son bras armé la BCE, qui sont au service des multinationales et du capitalisme, veulent faire supporter aux travailleurs du monde entier le renflouement des banques. Elles veulent extorquer leur argent, gagné à la sueur de leur front, aux travailleurs qui n’ont comme seule richesse que leur force de travail.

Pourquoi la classe ouvrière devrait-elle accepter cela ?
Pourquoi la classe ouvrière devrait-elle accepter toutes les contre-réformes et ces attaques destructrices, liquidation des services publics, blocage des salaires, privatisation, délocalisations, licenciements, destruction de notre sécurité sociale, diminution des pensions...

Le système capitaliste est bel et bien à l’agonie. Il a une diarrhée : celle des liquidités injectées par les banques centrales et notamment la BCE.
Cette crise découle du fonctionnement même du système capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production.
Un système qui considère comme normal que des milliards et des milliards s’accumulent à un pôle de la société tandis que pauvreté et misère s’étendent à l’immense majorité de la population.
Un système qui considère normal que, quand les spéculateurs sont en danger, il faille injecter des milliards et que, comme le dit Henri Gaino (conseiller spécial de Nicolas Sarkozy) : “temporairement les critères de Maastricht ne sont pas la priorité ; la priorité, c’est de sauver le système bancaire mondial”.
Un système qui considère normal que, quand la catastrophe frappe les travailleurs et leurs familles (Arcelor, General Motors, Seita, brasseries Fischer, Renault...), il soit interdit aux gouvernements de prendre quelque mesure que ce soit pour nationaliser ou renationaliser, car traité de Maastricht oblige. Et qu’il faut respecter dans ce cas les critères de Maastricht et la concurrence libre et non faussée.

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