Guerre des Paysans et Socialisme

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En guise de conclusion

S’il est hors de question ici de décrire exhaustivement les mouvements évangéliques, il faut par contre retenir leur lien avec l’histoire, en particulier avec celle de la classe des paysans qui représente la classe productive avec la classe ouvrière.

Et lorsque l’on parlait d’alliance ouvrière et paysanne, on avait raison, il faut construire dans ce secteur, en acceptant sur la base de la laïcité les opinions philosophiques et religieuses de chacun. Car c’est un parti politique que nous construisons, il ne peut réussir que s’il s’implante dans les usines, les campagnes et la jeunesse, chez les plus défavorisés, en particulier la jeunesse à tradition musulmane des quartiers.

Faute de quoi, on reste un petit parti, peu diversifié, replié sur les couches les plus favorisées de la classe ouvrière.

La naissance du parti ouvrier, qui se veut résolument pluraliste, fédéraliste, devrait être une chance que le peuple de France doit pouvoir saisir. À nous de faire au mieux, pour être à même d’aller vers une issue, une solution, quelque chose de crédible.

Les travailleurs en France ont vu que la grève générale ne suffisait pas. Que la constitution du parti socialiste d’Épinay qui disait vouloir renouer avec celui de 1905, avait été reniée. Pourtant, il faudra la grève générale et le gouvernement qui en sera issu, avec la constitution d’un parti, indépendant du “coup d’état permanent” et de l’UE du très catholique Delors.

Pour trouver cette issue, il faut une campagne de réunions ouvertes, de pétitions pour une manifestation d’unité contre l’UE que tous les peuples rejettent dès qu’ils en ont l’occasion.

Presse Libre n°6

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