Délocalisations, plans sociaux, fermetures d’usines : comment se défendre ?

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Qui a raison ?

Mais l’Union Européenne impose la “concurrence libre et non faussée”, la destruction des monopoles publics, la privatisation des entreprises et services publics. Ils nous avaient dit : “L’Europe, c’est la chance de la France”. Mais le résultat est là, désastreux !

C’est pourquoi les Français et les Hollandais ont dit “non” en 2005, les Irlandais ont dit “non” en 2008. Mais les gouvernements tournent le dos aux peuples pour ne pas tourner le dos à l’UE, à l’euro et la BCE.

Qui a raison ? Ceux qui veulent conserver l’UE, au prix de milliers d’emplois supprimés ? Ou ceux qui veulent défendre l’emploi, quitte à rompre avec l’UE ? C’est pourquoi le POI exige un referendum pour dire NON au traité de Lisbonne.

Renationalisation de la sidérurgie : 5 000 signatures en Moselle !

En Moselle, pour défendre la sidérurgie, des syndicalistes, des conseillers généraux, des maires et leur conseil municipal, des milliers d’habitants se sont prononcés dans l’unité contre la fermeture de l’usine Arcelor-Mittal de Gandrange, pour la renationalisation de la sidérurgie. 5000 signatures ont été recueillies. Une délégation sera reçue à l’Élysée pour exiger la renationalisation de la sidérurgie lorraine. N’est-ce pas cette revendication qu’il faut avancer ?

Le POI se prononce pour la rupture avec l’Union Européenne !

Pour le POI, la démocratie consiste à satisfaire les besoins du peuple et non les contraintes idéologiques et économiques de Bruxelles. C’est pourquoi le POI se prononce pour la rupture avec l’UE et ses directives. Mais il ne fait pas de ses positions un préalable à la réalisation de l’unité pour un plan d’urgence et de sauvegarde des emplois et de la population.

Unité pour un plan d’urgence de sauvegarde des emplois !

Le POI propose aux organisations politiques qui se réclament de la classe ouvrière, aux syndicalistes, aux élus du peuple et à la population tout entière de combattre ensemble contre la destruction de nos emplois, contre les ventes et délocalisations de nos usines, pour la nationalisation de l’industrie.

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