mercredi 5 janvier 2011
Malgré les souffrances terribles subies dans le monde entier, partout se dresse la résistance des peuples, de la jeunesse et des travailleurs, qui cherchent à ressaisir leurs organisations pour lutter, résister, reconquérir.
Il y a vingt ans, le 4 janvier 1991, le Manifeste adopté par l’Entente internationale des travailleurs et des peuples dans sa conférence de fondation de Barcelone affirmait la confiance des participants « dans la capacité des travailleurs du monde entier à se libérer des chaînes de l’exploitation et de l’oppression, leur capacité à édifier un monde où la collaboration harmonieuse entre les nations et les travailleurs se substituera à ce monde de la barbarie qui monte chaque jour davantage ».
Vingt ans plus tard, les délégués réunis à Alger, ont réaffirmé cette confiance renforcée par les événements qui se sont déroulés : en dépit de toutes les souffrances et de toutes les destructions, la volonté de résistance et de combat des travailleurs et des peuples qui n’acceptent pas de disparaître reste l’élément essentiel sur lequel repose l’avenir de l’humanité.
Vingt ans plus tard, nous réaffirmons : la paix et la fraternité entre les travailleurs et les peuples ne peut être réalisée que par les travailleurs et les peuples eux-mêmes. Elle ne peut être réalisée que sur la base de la satisfaction de leurs besoins les plus fondamentaux, qui se heurtent à ceux de la classe des exploiteurs, qui porte en elle la guerre et la faillite.
Seule l’union des travailleurs et des peuples du monde peut empêcher que l’humanité ne soit entraînée dans une catastrophe à l’image de celle qui frappe d’ores et déjà les peuples en Haïti, en Afghanistan et dans tant d’autres pays meurtris. Une catastrophe qui découle de la survie d’un système économique fondé sur l’exploitation capitaliste et les politiques mises en œuvre pour tenter de le sauver par des gouvernements de toutes couleurs politiques, qui tous, acceptent de suivre les directives de l’administration des États-Unis. Notre conférence s’intitule : contre la guerre et l’exploitation.
Notre devoir est plus que jamais d’agir pour organiser et contribuer au combat qui aidera les peuples et les classes ouvrières à sauver, par leur propre mouvement, en préservant l’indépendance de leurs organisations, l’humanité de la guerre et des chaînes de l’exploitation et de l’oppression. Nous reprenons à notre compte le mot d’ordre lancé le 4 janvier 1991 à Barcelone :
** Réunion de compte-rendu de la Conférence Mondiale Ouverte d’Alger et de la Conférence d’Unité Ouvrière d’Issy-les-Moulineaux ** - Maison des Associations, 1a place des Orphelins, 67000 STRASBOURG :