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Une urgence : arrêter le bras destructeur du gouvernement

Bulletin départemental de préparation à la conférence d’unité d’ouvrière du 11 décembre à Paris- n°1 – le 3 novembre 2010

mercredi 3 novembre 2010


4. Réunion de 4 militants à Brumath le 22 octobre

- Une première réunion de préparation de la Conférence d’unité ouvrière à l’initiative du POI s’est tenue à Brumath. 4 personnes étaient présentes.

- Un camarade du POI rappelle le cadre : le POI a mis au centre de son activité politique depuis le mois de janvier la bataille contre la réforme des retraites. Plusieurs réunions ont été organisées sur Haguenau au cours du printemps, diffusion sur les marchés, aux portes des usines du secteur. Dés le 15 juin, le POI s’est prononcé pour le retrait du projet de loi. Le 24 juin était constitué un comité d’unité pour le retrait du projet de loi avec des militants du PCF, Front de Gauche, POI, des syndicalistes.

- Depuis la rentrée de septembre, la bataille est d’une immense intensité dans notre secteur. La Conférence d’unité vise à regrouper, au niveau national, tous les militants qui se battent dans l’unité pour faire reculer Sarkozy – maintenant, sans attendre 2012 et cherchent à lever l’obstacle auquel sont confrontés les travailleurs.

- Une camarade syndicaliste à la CGT considère “Pour l’emporter il faut des mots d’ordre carré. Actuellement, ce qu’ils disent au sommet, c’est pas suffisamment carré. C’est comme pour les 35 heures. Tout le monde était d’accord au début pour les 35 heures, mais après quand ça a été fait par Aubry, ça a mis le bazar dans beaucoup de boîtes. Je comprends pas qu’ils ne se battent pas pour le retrait, le retrait c’est quand même pas la révolution”.

- Un camarade du Front de Gauche “Il faut aller jusqu’au bout ; il faut bloquer ceux qui nous ont mis dans la merde. Plutôt que bloquer les ronds-points, d’empoisonner la vie des gens comme nous au risque de rendre le mouvement impopulaire, il faudrait aller bloquer Loos dans son bureau et tous les parlementaires qui ont voté pour cette contre-réforme. Quand on dit « une autre réforme » pour moi cela veut dire « retour aux textes fondamentaux comme au temps de la Réforme, c.à.d. retour au fondements de la retraite c.à.d. à sa création à la Libération. » Pourquoi les syndicats ne disent pas retrait ? Peut-être parce qu’ils ont un plan B. Ils pensent que s’ils ne peuvent pas l’obtenir, ils ne diront pas qu’ils ont été battus puisqu’ils ne l’avaient pas revendiqué.”

- Le secrétaire de la section PCF du nord s’était excusé. Il avait envoyé un mail avec quelques questions qui ont nourri le débat. Il demande d’abord quelle valeur à attribuer aux élections pour le POI.

- Le camarade du Front de Gauche estime “Je lis régulièrement Informations Ouvrières, c’est un journal intéressant, mais je n’aime pas qu’on tape sur les parlementaires communistes quand ils font leur boulot. D’autant qu’on ne les entend pas assez dans les médias, on entend que parler Mélenchon. Un parlementaire a un mandat. Il doit faire son travail jusqu’au bout. C’est un élu de la République. Il n’a pas été élu pour quitter l’hémicycle quand il n’est pas d’accord mais pour s’opposer démocratiquement.” Le camarade du POI entend préciser : “Premièrement, on le sait dans le cadre de la Vème république, l’assemblée nationale est un parlement croupion - sans pouvoir. Il faut donc faire attention à ne pas créer d’illusion chez les travailleurs. Si on veut l’emporter maintenant, c’est pas au Parlement que doit se mener la bataille, c’est sur le terrain de la lutte des classes. Deuxièmement, il convient de voir le contenu des amendements proposés. Par exemple aucun amendement déposé pour demander le retrait.”

- Une seconde question d’importance : la rupture avec l’UE est-elle pour le POI un préalable à la bataille contre la réforme. Le camarade du POI précise “il n’y a aucun préalable. Tous ceux qui sont pour le retrait peuvent et doivent combattre ensemble. Mais dans la situation de maturation politique, il faut quand même préciser d’où les coups sont portés. C’est la responsabilité d’un parti de dire que l’attaque contre les retraites vient de l’UE ; que c’est l’accord Chirac-Jospin de 2002 qui a légitimé l’allongement de la durée des cotisations. Tant qu’aucun gouvernement ne rompt avec cette signature, il faut bien d’une manière ou d’une autre que le gouvernement fasse passer cet allongement. C’est le problème de toutes les organisations politiques et syndicales (avec la CES) qui sont liées aux institutions européennes.”

- Le camarade du Front de Gauche précise “En Alsace, beaucoup de gens sont attachés à l’Europe ; elle représente la paix par rapport à l’Allemagne. Ce qu’on combat, c’est l’Europe des financiers, des patrons.” Le camarade du POI précise “Le problème, c’est le Traité de Maastricht et toutes les directives qui en découlent. On a voté NON à Maastricht en 1992, voté NON à la Constitution européenne. Donc ceux qui ont voté Non en 1992, ils doivent être pour l’abrogation du Traité de Maastricht et rompre avec l’Union Européenne.”

- Une dernière question est de savoir si le PS ou le PCF sont des partenaires ou adversaires du POI dans la préparation de cette conférence. “Il va de soi que les militants ou sympathisants du PS, du PCF, du PG sont des partenaires pour le POI dans la préparation de la conférence. Après il y a les politiques qui sont menées par les élus ou les responsables politiques de ces partis. Quand la députée PS Marisol Touraine déclare que le PS est pour l’allongement de la durée des cotisations, c’est une position que combat le POI. Le problème, c’est que le PS a aujourd’hui la même orientation politique que l’UMP sur les retraites. C’est juste une version de gauche de la même réforme des retraites. D’ailleurs Strauss-Kahn au FMI la soutient. Concernant le PCF : quand Jean-Claude Gayssot a démantelé la SNCF avec la création de RFF (en application des directives européennes), c’est une politique que combat le POI ; quand le président PCF du Val de Marne supprime des postes de fonctionnaires au Conseil général, c’est aussi une position que combat le POI. Mais quand il y a des mesures favorables à la population prises par des municipalités PS ou PCF, le Parti les soutient.”

- À la fin de la réunion la question qui se pose c’est : est ce qu’avec le mouvement des retraites, c’est comme un soufflé qui monte, qui monte, qui monte et qui va retomber sans rien laisser.

- C’est précisément pour organiser et regrouper tous ceux qui se sont connus et se sont mis à se battre dans la situation que la Conférence d’unité ouvrière est proposée.

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